Ce fut une bataille difficile et sans merci contre moi-même, qui méritait tout autant que moi d'arriver à ce poste.
En tant que grande autorité de ce journal, il me fallait prendre une décision forte pour mon arrivée au pouvoir. La voici : j'ai décidé que le temps où les Chroniques algorkiennes se rédigeaient dans le triste bureau de ma maisonnette était terminé. J'ai décidé qu'il était temps de voir l'avenir en grand et de construire à notre cher journal une rédaction digne de ce nom. Et comme je n'ai qu'une volonté, je l'ai fait.
Comment s'y rendre ?
Prenez la route du centre commercial. Une fois arrivé à hauteur de l'entrée de la tour TV, regardez vers la gauche, et avisez le petit chemin fleuri et boisé qui part de là. Il vous mènera à la petite entrée de notre modeste rédaction.
Que puis-je y faire, moi citoyen lambda et non versé dans l'art du journalisme ?
Beaucoup de choses. En rentrant dans le bâtiment, vous aurez accès à trois zones prévues pour accueillir le public.
L'accueil, où tout vous sera expliqué en cas de besoin, et où vous pourrez déposer un petit don.
Le centre de traitement de l'information, une structure prévue pour les citoyens, qui peuvent occasionnellement y déposer des informations qu'ils jugent digne de figurer dans notre journal, sur un espace prévu pour quatre panneaux. Il pourra notamment y indiquer son nom, le résumé de son information, le montant du don qu'il a fait à l'entrée, bref, toutes les données qui permettront ensuite aux journalistes de décider objectivement si oui ou non l'information doit-être prise en compte ou non.
Les archives publiques, un grand centre de consultation de documents en rapport avec le journalisme algorkien. Vous y trouverez des salles de lecture et de travail et pourrez y mener des travaux sur notre pays, son histoire, sa culture, et bien d'autres choses encore. Cependant, vous êtes averti qu'il est strictement interdit d'entrer dans la zone d'archives privées, car nous avons jugé que les versions non-censurées des documents que nous avons mis à votre disposition seraient trop dangereuses à mettre à mettre en n'importe quelles mains.
Mais, n'y a-t-il pas d'autres choses dans ce bâtiment ?
Si, bien sûr, mais cette partie là n'est en théorie pas accessible au public. Il s'agit, d'une part, des bureaux des rédacteurs, qui ont besoin de calme pour leur travail, du bureau du rédacteur en chef, spécialement placé tout en haut du bâtiment pour dominer l'Empire et pouvoir trouver l'inspiration rien qu'en scrutant les paysages de la capitale.
L'imprimerie, au sous-sol, est un espace dangereux mais qui nous est indispensable. Les lourdes machines y concrétisent la version papier de votre journal préféré. Des ingénieurs travailleraient d'ailleurs actuellement à les rendre plus efficace, afin d'améliorer notre portée.
Mais, et la petite tour qui s'élève dans un coin de la cour, il y a quelque chose dedans ?
Je ne vois pas de quelle tour vous parlez. Il n'y a ni tour, ni salon secret destiné à recevoir l'Empereur pour y mener des négociations sur le contenu de nos articles ou des transactions dans le but d'influencer notre ligne éditoriale. Ça n'a jamais existé et ça n'existera jamais.
Et le jardin central, pouvez-vous nous en dire plus sur lui ?
Ce jardin a été conçu comme une véritable allégorie de l'information. Notre logo y trône et baigne dans le flot de l'eau, qui symbolise cette information. Elle s'écoule de toutes part, parvient ou non jusqu'à notre logo, qui représente notre journal, pour finalement s'écouler dans les profondeurs de notre terre, c'est à dire de notre ignorance.
J'espère que cette visite virtuelle vous aura plu, et j'espère vous voir très bientôt dans nos nouveaux locaux !
Zhuitre, pour les Chroniques algorkiennes
Algo à toi cher rédacteur en chef !
RépondreSupprimerJe m'excuse de ne pas avoir réussi à faire la machine, mais de toute facon, cela aurait couté trop cher. De plus je confirme que le salon secret n'a pas été utilisé pour négocier la construction de la presse de l'imprimerie.
Arkeno