samedi 16 juillet 2011

Architectures Algorkiennes -- 2 -- Le travail des façades

Définir l’architecture algorkienne n’est pas chose facile. On trouve un peu de tout dans cet Empire. Rares sont les bâtiments qui se ressemblent, les architectes ont su faire preuve d’imagination pour qu’aucune rue ne soit identique à une autre. Et pourtant, un détail donne une certaine cohérence au tout. Un détail redondant, que l’on retrouve sur nombre de bâtiments en Algorka. Un point commun qui confère à l’architecture algorkienne un petit quelque chose de facilement identifiable. Il s’agit, vous l’aurez deviné, de ce que l’on appelle chez nous un “trou de craptak”.



Qu’est-ce qu’un trou de craptak ?

Un trou de craptak, dans sa définition la plus large, est la conséquence d’une explosion de craptak. En architecture, il s’agit d’un ouvrage réalisé par l’un de ces êtres à des endroits choisis sur les façades des bâtiments. Ceux-ci donnent un cachet bien spécial à toute maison qui se respecte, et permettent aux passants de mieux observer la vie privée des résidents, en créant une sorte d’espace fusionné intérieur-extérieur.

En Algorka, les trous de craptaks sont appréciés et c’est toujours avec joie que nous en découvrons de nouveaux dans notre capitale.

L'ancienne maison de Misao. Un véritable chef-d’œuvre typiquement craptakien.

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Comment les reconnaître ?

Par nature, chaque trou de craptak est différent. Sa taille et sa forme dépendent des matériaux utilisés, du lieu exact de l’explosion, et de l’âge du craptak. Ce dernier est cependant toujours sensiblement équivalent, les craptaks semblant ne pas avoir une espérance de vie très longue, pour une raison qui m’échappe (peut-être un problème hormonal ?)

Une grande partie du charme de ce marché couvert provient à n'en point douter de ce trou de craptak.

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Quel avenir pour le trou de craptak ?

Malgré leurs vertus esthétiques certaines, les trous de craptak ne sont pas dépourvus d’inconvénients. Leur côté imprédictible, destructeur et douloureux (lorsque nous assistons à leur formation) rendent ces ouvrages très controversés. Il semblerait même que certains se fassent un devoir de les reboucher aussi vite que possible. C’est donc par une question ouverte à tous que cet article s’achèvera : Reboucher un trou de craptak, ne serait-ce pas là porter atteinte à la libre expression artistique ?

Tentative ratée de semi-rebouchage


Je vous laisse y réfléchir.



Rédacteur : Zhuitre
Photographe : Yann

1 commentaire:

  1. Je me suis bien marré en lisant cet article, qui est d'une vérité détonante !

    Mais un bâtiment est aussi une oeuvre artistique, appréciable ou pas, donc il est normal que l'artiste premier restaure son oeuvre vers son état original.

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